L’organisation de la pièce de théâtre
Acte (n. m.) : partie de la pièce qui marque les éléments importants de l'action. Traditionnellement, une pièce classique est composée de trois ou cinq actes divisés en scènes.
Acte (n. m.) : partie de la pièce qui marque les éléments importants de l'action. Traditionnellement, une pièce classique est composée de trois ou cinq actes divisés en scènes.
Antonomase (n. f.) : se dit lorsqu’on utilise le nom d'un personnage comme un nom commun pour désigner un personnage de même caractère. Les personnages de Molière ont donné lieu à de nombreuses antonomases, par exemple, on parle d’un Harpagon pour désigner quelqu’un d’avare ou d’un Scapin pour désigner quelqu’un de fourbe.
Dialogue (n. m.) : échange entre deux personnages d’une pièce de théâtre.
Didascalie (n. f.) : indication scénique donnée par l'auteur pour guider le jeu du comédien. Souvent écrite en italique, elle peut préciser les gestes, les déplacements, les mimiques ou le ton du personnage.
Dramaturge (n. m.) : auteur de pièces de théâtre.
Drame (n. m.) : action scénique représentée par des personnages. On parle souvent de progression ou d’intensité dramatique.
Metteur en scène (n. f.) : il dirige la mise en scène, en respectant ou en s’éloignant du texte et des intentions initiales de l’auteur. Il prend souvent un parti-pris artistique, symbolique, voire idéologique. On parle ainsi parfois de réécriture scénique. Toutefois, il peut être à la fois auteur et metteur en scène comme Molière qui mettait en scène les pièces qu’il avait écrites.
Mise en scène (n. f.) : art de faire représenter une pièce de théâtre par des comédiens, de les guider dans leur jeu et de décider de tout ce qui les entoure : décors, costumes, etc. Les mises en scènes imaginées par les metteurs en scènes peuvent faire varier considérablement la réception de la pièce au cours des siècles jusqu’à en modifier les messages initiaux.
Monologue (n. m.) : scène où un personnage est seul sur scène et où il se parle à lui-même (le véritable destinataire est en réalité le public), souvent pour annoncer un projet ou pour exprimer des idées ou des sentiments.
Réplique (n. f.) : texte prononcé sans être interrompu par un même personnage au cours d'un dialogue.
Scène (n. f.) : division d'un acte entre l’entrée et la sortie d’un personnage.
Tirade (n. f.) : longue suite de phrases prononcées par un même personnage sans interruption.
L'action
Dénouement (n. m.) : il s’agit des dernières scènes d’une pièce de théâtre, là où l’intrigue se résout et où un ordre nouveau est institué.
Exposition (n. f.) : début de la pièce qui présente aux spectateurs les personnages principaux, le début de l’intrigue et donne la tonalité de la pièce. L’exposition peut s’étendre de la première scène à tout le premier acte.
Intrigue (n. f.) : suite de noeuds, d’événements et d’actions qui constituent une pièce de théâtre. C’est l’intrigue qui sous-tend la progression dramatique.
Noeud (n. m.) : point culminant de l’intrigue dramatique où tout est mêlé mais où aucune solution ne semble possible.
Péripétie (n. f.) : événement inattendu qui modifie et fait évoluer l’intrigue dramatique.
Les procédés
Aparté (n. m.) : paroles que le personnage dit à l’intention du public et que les autres personnages sur scène ne doivent pas entendre.
Canevas (n. m.) : éléments principaux d’une intrigue que le comédien doit connaître et autour desquels il improvise pour jouer une pièce de théâtre. Les canevas étaient très utilisés par les comédiens de la commedia dell’arte.
Castigat ridendo mores (loc. lat.) : formule de Santeul, signifiant « la comédie corrige les moeurs », que Molière utilise pour élever la comédie au rang de la tragédie en lui donnant une valeur morale, celle de faire rire les hommes pour les améliorer et pour leur éviter de reproduire les défauts des personnages dont ils se sont moqués.
Coup de théâtre (n. m.) : rebondissement inattendu de l’intrigue qui permet souvent de la faire avancer voire de la dénouer.
Double énonciation (n. f.) : il s’agit d’une même parole qui n’a pas le même sens ou les mêmes implications pour les personnages et pour le public. Les spectateurs, du fait de leur statut, reçoivent davantage d’informations sur les actions à venir que les personnages présents sur scène, ils sont donc privilégiés.
Illusion (n. f.) : phénomène selon lequel on prend pour vrai ce qui n'est que fiction.
Mimésis (n. f.) : représentation fictive d'une chose réelle.
Mise en abyme (n. f.) : au théâtre il s’agit d’une pièce ou d’une scène qui représenterait elle-même une pièce de théâtre. On parle aussi de « théâtre dans le théâtre » quand le motif de la scène ou de l’acte est lui même le jeu théâtral. On retrouve ce procédé en peinture lorsqu’un tableau représente le peintre en train de se peindre par exemple.
Quiproquo (n. m.) : situation où un personnage commet une erreur en prenant une personne ou une chose pour une autre. C’est un ressort récurrent de la comédie.
Soliloque (n. m.) : discours qu’un personnage seul sur scène se tient à lui-même.
Stichomythie (n. f.) : enchaînement de répliques très courtes de manière très rapide pour donner du dynamisme et de l’intensité à une scène. Elle marque souvent le conflit.
Le genre
Comédie (n. f.) : action scénique qui provoque le rire du fait des personnages, de leur langage, de leur situation ou du jeu des comédiens. Le dénouement est heureux.
Comédie-ballet (n. f.) : Forme de comédie inventée par Molière en 1661 pour Les Fâcheux qui comprend des parties dansées et chantées en lien avec l’intrigue.
Commedia dell'Arte (n. f.) : genre de comédie populaire provenant d’Italie et ayant eu son heure de gloire au XVIe siècle. Elle utilisait beaucoup les canevas et les masques. Ce genre a eu une grande influence sur le théâtre français et européen aux XVIIe et XVIIe siècles et est à l’origine de certaines pièces de Molière.
Divertissement (n. m.) : intermède dansé et chanté que l’on trouve par exemple dans les comédies-ballets comme Le Bourgeois gentilhomme ou Monsieur de Pourceaugnac.
Farce (n. f.) : genre théâtral comique du Moyen-âge adressé d’abord au peuple pour son côté grossier, ses tromperies et ses bastonnades, qui a beaucoup inspiré Molière. La présence d’éléments farcesques dans ses pièces lui a parfois été reprochée comme un écart préjudiciable à la bienséance.
Pantomime (n. f.) : suite de gestes du comédien qui vise à amuser le spectateur plutôt qu’à raconter une histoire.
Saynète (n. f.) : forme de comédie courte avec un nombre de personnages réduit.
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