martes, 1 de abril de 2014

ÀPRES AVOIR EU UN AMUSANT ATELLIER SUR CETTE INCROYABLE PERSONNAGE

Colette (1873-1954)

ColetteGabrielle Sidonie Colette est née à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Bourgogne) en janvier 1873. Elle est issue d’une famille modeste, son père lui transmet sa passion pour la littérature. À l’âge de vingt ans, elle se marie avec Henry Gauthier-Villars, dit « Willy ». Celui-ci l’encourage à écrire et publier ses souvenirs d’enfance : c’est ainsi qu’est écrite (et d’abord publiée sous le nom de son mari) la série des Claudine (1900-1903), dont Claudine à l’école (1900), qui connaît un grand succès. Après son divorce d’avec Willy (1906), Colette signe ses œuvres. Avec « Missy », avec qui elle s’est liée d’amitié, elle fait l’expérience du music-hall. Elle épouse Henry de Jouvenel en 1911 et entame une carrière de journaliste au Matin. Colette publie Chéri en 1920, Le Blé en herbe (1923), Sido (1929) et La Chatte en 1933. En 1945, Colette est élue membre de l’Académie Goncourt.
Elle meurt en août 1954 à Paris.


lunes, 31 de marzo de 2014

Oeuvre Le Tartuffe de Molière

Tartuffe de Molière.

 Résumé

L’auteur nous fait pénétrer au sein d’une famille honnête et paisible, tout à coup troublée et désunie par la seule présence d’un étranger hypocrite et faux dévot. Tartufe, qui a su s’emparer de l’esprit de la grand-mère, Mme Pornelle, et de son fils, Orgon, qui donne asile au pieux personnage.

Toutefois Tartufe ne jouit pas de la même faveur auprès du reste de la famille Damis ; l’appelle un « pied plat » et la suivante Dorine, scandalisée de l’empire qu’il a pris sur son maître, s’écrie :

« Certes, c’est une chose aussi qui scandalise
De voir qu’un inconnu céans s’impatronise ;
Qu’un gueux, qui, quand il vint n’avait pas de souliers,
Et dont l’habit entier valait bien six deniers,
En vienne jusque-là que de se méconnaître,
De contrarier tout et de faire le maître. »

Cléante, beau-frère d’Orgon, essaye vainement de le détromper sur le caractère du personnage et cherche à l’éclairer sur la différence qui existe entre la vraie et la fausse dévotion.

Son langage, plein de bon sens et de vérité, ne persuade pas Orgon. Son aveuglement à l’égard de Tartufe va toujours croissant. Il lui promet sa fille en mariage, lui confie un secret d’État qui peut le compromettre gravement ainsi qu’un de ses amis, enfin il déshérite son propre fils, qui a tâché de démasquer Tartufe, et il fait au faux dévots donation de toute sa fortune. C’est Elmire, femme d’Orgon, qui se charge alors d’ouvrir les yeux de son mari. Elle lui fait juger par ses propres oreilles de l’indignité et de l’infamie de Tartuffe. Orgon, convaincu enfin de la perversité de cet homme, l’accable d’injures et lui ordonne de sortir de sa maison.

« La maison est à moi, c’est à vous d’en sortir », s’écrie Tartuffe, en montrant l’acte de donation. Mais ce n’est pas tout la liberté d’Orgon est aussi compromise que sa fortune, car le traître a dévoilé le secret qui lui avait été confié ; il amène lui-même l’exempt et semble triompher de tous points, lorsqu’il est soudain arrêté et jeté en prison par ce même exempt chargé secrètement par le roi de punir Tartufe et de remettre la famille d’Orgon en possession de tous ses biens.

Tartuffe est le chef-d’œuvre de Molière.

Cette pièce a d’abord le mérite de l’intérêt. Toute cette famille, en proie à un personnage horrible, nous inspire de la sympathie : nous y voyons une femme aimable et sage, un fils impétueux, mais honnête et franc, un frère sensé et respectable, une position honorable. Ils étaient heureux et unis, le malheur fond chez eux dès que l’imposteur y a mis les pieds ; c’est tout un monde bouleversé : affections, fortune, honneur, ils sont atteints de tous les côtés.

Quelle vérité dans la peinture des caractères ! Celui de Tartuffe surpasse tout par la profondeur de l’observation. Quel art de nous le montrer, dès l’exposition, par les sentiments qu’il excite chez tous les membres de la famille, tout en attendant le troisième acte pour le faire paraitre ! Comme dès qu’il entre en scène, il précipite l’action ! Et Orgon est aussi parfait que Tartuffe lui-même ! C’est la dupe idéalisée. Et tous les personnages, jusqu’à la vieille madame Pernelle, aussi infatuée que son fils, et Dorine, la suivante à la langue affilée, sont des chefs-d’œuvre en leur genre.

On a blâmé le dénouement comme fondé sur des moyens étrangers à l’action. En cela on a oublié que cette scélératesse est si criminelle qu’elle exige un châtiment plus sévère que la simple expulsion de la famille, et qu’elle est si dangereuse qu’il faut pour la briser l’action d’une force supérieure.

Au point de vue moral, Tartuffe excita de vives controverses entre les mondains et les gens sérieux. Bourdaloue s’arma contre lui de sa dialectique ; Bossuet, de son impétueuse éloquence. On fut injuste envers Molière : il n’avait pas l’intention d’attaquer la vraie religion, et les hommes religieux l’auraient dû sentir. Le portrait qu’il trace est vrai ; l’hypocrisie reçoit une flétrissure méritée, et le temps comportait une pièce de ce genre. Mais c’est une question de savoir jusqu’où peut aller le langage de la piété sur le théâtre, et dans une telle bouche. Chez les âmes religieuses, il y aura toujours un mouvement douloureux en entendant profaner l’expression de ce qu’elles respectent. Tartuffe, sans doute, est le coup le plus dangereux porté, non à la religion, mais aux attitudes religieuses. Cependant, il faut en convenir, le nombre des apologistes du Tartuffe serait moins grand s’il se bornait à celui des ennemis de l’hypocrisie. Bon nombre de ceux qui l’ont applaudi haïssaient quelque autre chose encore que l’hypocrisie.


 

domingo, 30 de marzo de 2014

une des principales oeuvres de Molière: L'école des femmes.

1662: L'année de l'Ecole des femmes

Molière a 40 ans . Il épouse cette année-là Armande Béjart, la fille de Madeleine Béjart. Ce mariage avec la fille de sa maîtresse, lui vaut d'être accusé de relations incestueuses avec cette personne qui pourrait être sa fille.
Il réussit son coup de maître en écrivant l'Ecole des femmes, la première des comédies de la maturité, en cinq actes et en vers. Cette pièce, qui soulève des questions importantes (l’institution du mariage et l’éducation des filles), tranche nettement avec les thèmes habituels de la farce ou de la comédie à l’italienne. Innovation littéraire en même temps que critique originale de la société du temps, elle irrite certains auteurs concurrents autant qu’elle choque les tenants de la morale traditionnelle.
L'Ecole des femmes connaît un énorme succès, et vaudra à Molière une longue polémique. Cette querelle occupera toute l’actualité littéraire de l’année 1663, avec ses pamphlets, ses textes satiriques et ses quolibets.



Résumé de L'Ecole des femmes

Comédie en 5 actes et en vers, créée au Palais Royal le 26 décembre 1662, et publiée chez De Luynes, le 17 mars 1663.

Acte I

Arnolphe, qui bien que se vantant du contraire, a toujours craint d'être cocu. Il informe son ami Chrysalde de son intention de se marier. Il envisage d'épouser sa pupille, Agnès, qu'il a fait élever, dès l'âge de 4 ans, dans un couvent en prenant soin de la priver de toute instruction :
" Dans un petit couvent, loin de toute pratique, Je la fis élever selon ma politique ; C'est-à-dire, ordonnant quels soins on emploierait Pour la rendre idiote autant qu'il se pourrait. Dieu merci, le succès a suivi mon attente ; Et, grande, je l'ai vue à tel point innocente, Que j'ai béni le ciel d'avoir trouvé mon fait, Pour me faire une femme au gré de mon souhait".
Agnès est maintenant enfermée dans une maison où elle est gardée par un valet et une servante , un peu simples, Alain et Georgette.
De retour , après dix jours de voyage, Arnolphe, qui se fait aussi appeler M. de la Souche, rencontre Horace, le fils de son ami Oronte. Arnolphe encourage Horace à se distraire, notamment en cherchant fortune aux dépens de maris imprudents. Il se propose même de lui donner de l'argent pour l'aider à conquérir ces femmes volages. Horace lui raconte assez naïvement qu'il n'a pas attendu ses conseils et qu'il est déjà parvenu à conquérir le cœur d'une jeune fille, Agnès, pupille d'un certain M. de la Souche, personnage tyrannique et ridicule. Il a profité de l'absence de ce dernier pour faire la cour à Agnès. Arnolphe, vexé, dissimule difficilement son agacement .

Acte II

Arnolphe s'en prend alors à ses domestiques leur reprochant d'avoir laissé un homme s'approcher d'Agnès. Puis il est vite rassuré par le récit ingénu que lui fait la jeune fille de sa rencontre avec Horace. Le jeune séducteur n'a pas profité de la situation pour ternir la réputation de la jeune pupille. Arnolphe exploite cette situation, redevenue favorable, pour annoncer à la jeune fille qu'il souhaite hâter son mariage. Agnès pensant que son tuteur souhaite lui permettre d'épouser Horace exprime toute sa reconnaissance à Arnolphe. Celui-ci rompt brutalement le quiproquo en lui indiquant que c'est de leur mariage à eux deux qu'il s'agit.

Acte III

Pensant avoir rétabli la situation à son profit, Arnolphe se prépare au mariage. Il enseigne à Agnès ses devoirs et lui dresse un tableau terrifiant des conséquences de l'infidélité conjugale. Agnès acquiesce sans aucune protestation. Arnolphe se réjouit de la bonne tournure de ses projets matrimoniaux et s'apprête à savourer la défaite d'Horace, son jeune rival.
Lors d'une nouvelle rencontre d'Arnolphe et d'Horace , ce dernier concède , pour le plus grand bonheur de son adversaire, que ses amours connaissent un certain revers. Les domestiques l'ont empêché de voir sa bien-aimée, puis Agnès l'a chassé en lui lançant une pierre. Mais heureuse surprise, la pierre était accompagnée d'une lettre d'amour. Pendant qu'Horace se réjouit à nouveau de cette marque passionnée, Arnolphe a du mal à cacher son dépit et sa colère.
Arnolphe qui se retrouve seul, médite sur la jalousie qu'il éprouve. Il découvre qu'il est tombé amoureux de sa prisonnière. L'aveu d'Horace lui fait prendre conscience qu'il ne souhaite plus simplement posséder Agnès ; il souhaiterait aussi être aimé d'elle.

Acte IV

Arnolphe décide de faire face. Il n'accepte pas de s'avouer vaincu par ce "freluquet". Il lui faut pourtant admettre son incapacité à conquérir le cœur d'Agnès. Il décide d'enseigner à ses valets les façons d'éconduire Horace. Celui-ci apparaît et raconte la dernière aventure qui lui est arrivé. Alors qu'Agnès l'avait clandestinement introduit dans sa maison et l'avait fait monter jusque dans sa chambre, M. de la Souche est arrivé, plein de colère. Vite Agnès l'a enfermé dans une armoire pour le cacher et lui a donné un nouveau rendez-vous pour le soir même.
Ainsi averti par Horace, qui ne se doute toujours de rien,Arnolphe prend alors des mesures et demande à ses valets de défendre la maison. Lorsque le "galant" sera au sommet de l'échelle prêt à s'introduire dans la chambre d'Agnès, ordre leur est donné de faire pleuvoir sur lui une pluie de coups de bâton.

Acte V

Arnolphe est contrarié, ses domestiques ont trop bien respecté ses consignes et Horace, est allongé, sans vie, devant la maison. Mais coup de théâtre, alors qu'Arnolphe s'apprête à constater cet accident, Horace apparaît devant lui. Il lui avoue, qu'étant tombé de l'échelle, il a préféré faire le mort que de recevoir de nouveaux coups. Il concède également qu'Agnès est venue à son secours et lui a indiqué son souhait de ne plus retourner chez son tuteur. Ironie du sort ou naïveté suprême, Horace demande à son ami Arnolphe de protéger Agnès pendant quelque temps , en attendant qu'il puisse l'épouser. Dans une demi obscurité, Agnès change ainsi de défenseur, passant de la protection d'Horace à celle d'Arnolphe.
Le transfert ayant eu lieu, Arnolphe se fait reconnaître par Agnès et lui exprime de vifs reproches. Agnès écoute avec une grande indifférence ce mélange de menace et de déclaration d'amour. Arnolphe lui promet de l'enfermer dans un couvent, mais il est décontenancé par la passivité de celle qu'il aime.
Arrive alors Oronte, le père d'Horace, qui souhaite marier son fils avec la fille d'Enrique, un seigneur revenu en France après une longue absence. Horace implore Arnolphe et le supplie de l'aider . Celui accepte avec beaucoup d'ironie.
Arnolphe se moque avec beaucoup de cruauté d'Horace, et lui apprend qu'Arnolphe et M. de La Souche sont la même et unique personne. C'est alors qu'il apprend qu'Agnès est la fille d'Enrique. Grâce à un hasard généreux, tout est bien qui finit bien pour Agnès et Horace, les jeunes amoureux. Arnolphe, lui est anéanti, et quitte la scène complètement désespéré.

martes, 11 de marzo de 2014

Biographie de Pierre Corneille (1606-1684)

1606 Naissance à Rouen, le 6 juin, de Pierre Corneille. Il est originaire d'une famille de magistrats et est l'aîné de cinq frères et sœurs. Son père est maître des eaux et forets et sa mère est la fille d'un avocat. Il accomplit ses études secondaires chez les jésuites et se destine à une carrière d'avocat
1626 Corneille suit des études de droit.
1628 Son père lui achète deux modestes charges d'avocat. Timide et peu éloquent, Corneille renonce à plaider.
1629 Mélite, sa première création, est une comédie. Il la propose à une troupe d'acteurs itinérants, ceux qui fonderont plus tard le théâtre du Marais. Cette troupe présente la pièce à Paris. Cette comédie connaît un succès suffisant pour décider Corneille, qui n'a alors que 23 ans, à entreprendre une carrière théâtrale.
De 1630 à 1636, Corneille écrit cinq nouvelles comédies et contribue ainsi à réhabiliter, un genre, jugé secondaire. Alors qu'on reproche alors au genre comique ses outrances et sa vulgarité, Corneille réussit à emprunter une voie qui refuse le grotesque pour privilégier la peinture des caractères et des mœurs
1632 La Veuve, comédie
1633 La Galerie du palais, comédie
1634 La Suivante, comédie
1634 La Place royale, comédie
1635 Médée, sa première tragédie
Les succès qu'il connaît avec ces comédies permettent à Corneille d'être engagé, avec 4 autres auteurs, par Richelieu pour mettre en vers les intrigues théâtrales que le cardinal se plaît à imaginer
1636 L'Illusion comique, comédie
1637 En janvier, Le Cid est créé au Théâtre du Marais. La pièce connaît un succès immense. Paris, qui n'a jamais connu un tel triomphe ne parle plus que du cas de conscience de Rodrigue, partagé entre son amour pour Chimène et sa volonté de venger Don Diègue, son père offensé.
Louis XIII accorde au père de Corneille des lettres de noblesse. Ce triomphe est une date capitale dans la carrière de l'auteur dramatique : pourtant alors que la pièce fait un triomphe et le consacre comme le maître incontesté de la dramaturgie, Corneille doit affronter la jalousie de ses rivaux. Ceux-ci déclenchent une polémique que l'on appellera "la querelle du Cid". Ils lui reprochent tour à tour d'avoir copié abusivement Guillen de Castro, un auteur espagnol et de n'avoir pas respecté les règles d'or du théâtre classique, notamment les règles de la vraisemblance et de la bienséance, ainsi que celle des trois unités ( temps, lieu et action). Cette querelle va se poursuivre pendant près d'un an. Richelieu apporte tout d'abord un soutien discret aux adversaires de Corneille, dont Mairet qui en est un des leaders. Il pousse également l'académie française à publier un texte critique contre cette tragi-comédie. Mais devant le triomphe durable du Cid, Richelieu joue finalement l'apaisement en demandant à Corneille et Mairet de se réconcilier.
Corneille va garder le silence pendant près de trois ans.
1640 En mai, nouveau succès avec Horace, une tragédie romaine. Sous la pression des défenseurs du théâtre régulier, Corneille s'est-il converti à la tragédie ? Il écrira en tout 17 tragédies .
1641 Au printemps, Corneille épouse Marie de Lampérière, fille d'un lieutenant. Ils auront sept enfants
1642 Cinna, une tragédie, lui apporte la consécration. Corneille apparaît comme le plus grand poète dramatique de son temps. On le qualifie alors de "Sophocle français".
Les années quarante sont les années de gloire de Corneille. Célébré par le public, reconnu par ses pairs, financé par le pouvoir, il connaît une décennie éclatante
Polyeucte, tragédie
1643 La Mort de Pompée, tragédie
Le Menteur, comédie
1644 La suite du Menteur, comédie
1645 Rodogune, tragédie
1646 Théodore, vierge et martyr, tragédie
Héraclius
, tragédie
1647 Corneille est reçu à l'Académie française
1648 Cette année-là commence la Fronde . Vont suivre 5 années de vrais troubles et de fausses trêves.
1649 Echec de Don Sanche d'Aragon, tragédie
1650 Corneille reste fidèle à Mazarin et est nommé par ce dernier procureur général des Etats de Normandie Triomphe d'Andromède, tragédie
1651 Corneille perd sa charge de procureur général des Etats de Normandie et se retrouve sans fonction officielle
Succès de Nicomède, tragédie
Echec de Pertharite qui est boudé par le public parisien . Ce désaveu incite Corneille à renoncer au théâtre et à se consacrer à la traduction de l'Imitation de Jésus-Christ
1656 Publication de la traduction en vers de l'Imitation de Jésus-Christ qui sera un succès d'édition
1659 Corneille revient au théâtre avec Œdipe, une tragédie écrite à la demande de Fouquet, le surintendant des Finances. Cette pièce est un succès.
1660 Corneille publie trois Discours sur l'art dramatique. Parution de son Œuvre en recueils. Corneille est alors le seul écrivain vivant à être publié dans ce format, privilège réservé aux auteurs classiques
1661 Conquête de la Toison d'or, pièce de commande, à grand spectacle
1670 Depuis quelques années, Corneille voit apparaître en Racine, un terrible rival. En 1667, Racine connaît avec Andromaque, un triomphe qui n'est pas sans rappeler celui du Cid, trente ans plus tôt.
En 1670, les deux auteurs se trouvent en concurrence frontale lorsqu'ils créent simultanément une pièce sur le même thème. Racine triomphe avec sa Bérénice, tandis que le Tite et Bérénice de Corneille ne rencontre qu'un succès mitigé.
1672 Pulchérie, comédie héroïque : Echec
1674 L'échec de Surena, tragédie, ainsi que celui de Pulchérie, deux ans avant, poussent Corneille à cesser son activité d'auteur dramatique.
1682 Corneille peut bénéficier à nouveau de la gratification réservée aux gens de lettres.
Ses pièces les plus célèbres sont rejouées régulièrement à Versailles, devant Louis XIV.
1684 Corneille meurt à Paris, le 1er octobre
1685 Son frère Thomas lui succède à l'Académie française. Racine prononce un superbe éloge du grand Corneille, dramaturge d'un discernement remarquable
http://www.alalettre.com/corneille-bio.php

domingo, 9 de marzo de 2014

Le Cid- Pierre Corneille



Pierre Corneille était l'un des trois grands dramaturges français du XVIIe siècle , avec Molière et Racine. Il a été appelé «le fondateur de la tragédie française» et était productive pendant près de quarante ans.


miércoles, 5 de marzo de 2014

LE VOCABULAIRE DU THÉÂTRE

L’organisation de la pièce de théâtre
Acte (n. m.) : partie de la pièce qui marque les éléments importants de l'action. Traditionnellement, une pièce classique est composée de trois ou cinq actes divisés en scènes.

Antonomase (n. f.) : se dit lorsqu’on utilise le nom d'un personnage comme un nom commun pour désigner un personnage de même caractère. Les personnages de Molière ont donné lieu à de nombreuses antonomases, par exemple, on parle d’un Harpagon pour désigner quelqu’un d’avare ou d’un Scapin pour désigner quelqu’un de fourbe.

Dialogue (n. m.) : échange entre deux personnages d’une pièce de théâtre.

Didascalie (n. f.) : indication scénique donnée par l'auteur pour guider le jeu du comédien. Souvent écrite en italique, elle peut préciser les gestes, les déplacements, les mimiques ou le ton du personnage.

Dramaturge (n. m.) : auteur de pièces de théâtre.

Drame (n. m.) : action scénique représentée par des personnages. On parle souvent de progression ou d’intensité dramatique.

Metteur en scène (n. f.) : il dirige la mise en scène, en respectant ou en s’éloignant du texte et des intentions initiales de l’auteur. Il prend souvent un parti-pris artistique, symbolique, voire idéologique. On parle ainsi parfois de réécriture scénique. Toutefois, il peut être à la fois auteur et metteur en scène comme Molière qui mettait en scène les pièces qu’il avait écrites.

Mise en scène (n. f.) : art de faire représenter une pièce de théâtre par des comédiens, de les guider dans leur jeu et de décider de tout ce qui les entoure : décors, costumes, etc. Les mises en scènes imaginées par les metteurs en scènes peuvent faire varier considérablement la réception de la pièce au cours des siècles jusqu’à en modifier les messages initiaux.

Monologue (n. m.) : scène où un personnage est seul sur scène et où il se parle à lui-même (le véritable destinataire est en réalité le public), souvent pour annoncer un projet ou pour exprimer des idées ou des sentiments.

Réplique (n. f.) : texte prononcé sans être interrompu par un même personnage au cours d'un dialogue.

Scène (n. f.) : division d'un acte entre l’entrée et la sortie d’un personnage.

Tirade (n. f.) : longue suite de phrases prononcées par un même personnage sans interruption.

L'action
Dénouement (n. m.) : il s’agit des dernières scènes d’une pièce de théâtre, là où l’intrigue se résout et où un ordre nouveau est institué.

Exposition (n. f.) : début de la pièce qui présente aux spectateurs les personnages principaux, le début de l’intrigue et donne la tonalité de la pièce. L’exposition peut s’étendre de la première scène à tout le premier acte.

Intrigue (n. f.) : suite de noeuds, d’événements et d’actions qui constituent une pièce de théâtre. C’est l’intrigue qui sous-tend la progression dramatique.

Noeud (n. m.) : point culminant de l’intrigue dramatique où tout est mêlé mais où aucune solution ne semble possible.

Péripétie (n. f.) : événement inattendu qui modifie et fait évoluer l’intrigue dramatique.

Les procédés
Aparté (n. m.) : paroles que le personnage dit à l’intention du public et que les autres personnages sur scène ne doivent pas entendre.

Canevas (n. m.) : éléments principaux d’une intrigue que le comédien doit connaître et autour desquels il improvise pour jouer une pièce de théâtre. Les canevas étaient très utilisés par les comédiens de la commedia dell’arte.

Castigat ridendo mores (loc. lat.) : formule de Santeul, signifiant « la comédie corrige les moeurs », que Molière utilise pour élever la comédie au rang de la tragédie en lui donnant une valeur morale, celle de faire rire les hommes pour les améliorer et pour leur éviter de reproduire les défauts des personnages dont ils se sont moqués.

Coup de théâtre (n. m.) : rebondissement inattendu de l’intrigue qui permet souvent de la faire avancer voire de la dénouer.

Double énonciation (n. f.) : il s’agit d’une même parole qui n’a pas le même sens ou les mêmes implications pour les personnages et pour le public. Les spectateurs, du fait de leur statut, reçoivent davantage d’informations sur les actions à venir que les personnages présents sur scène, ils sont donc privilégiés.

Illusion (n. f.) : phénomène selon lequel on prend pour vrai ce qui n'est que fiction.

Mimésis (n. f.) : représentation fictive d'une chose réelle.

Mise en abyme (n. f.) : au théâtre il s’agit d’une pièce ou d’une scène qui représenterait elle-même une pièce de théâtre. On parle aussi de « théâtre dans le théâtre » quand le motif de la scène ou de l’acte est lui même le jeu théâtral. On retrouve ce procédé en peinture lorsqu’un tableau représente le peintre en train de se peindre par exemple.

Quiproquo (n. m.) : situation où un personnage commet une erreur en prenant une personne ou une chose pour une autre. C’est un ressort récurrent de la comédie.

Soliloque (n. m.) : discours qu’un personnage seul sur scène se tient à lui-même.

Stichomythie (n. f.) : enchaînement de répliques très courtes de manière très rapide pour donner du dynamisme et de l’intensité à une scène. Elle marque souvent le conflit.

Le genre
Comédie (n. f.) : action scénique qui provoque le rire du fait des personnages, de leur langage, de leur situation ou du jeu des comédiens. Le dénouement est heureux.

Comédie-ballet (n. f.) : Forme de comédie inventée par Molière en 1661 pour Les Fâcheux qui comprend des parties dansées et chantées en lien avec l’intrigue.

Commedia dell'Arte (n. f.) : genre de comédie populaire provenant d’Italie et ayant eu son heure de gloire au XVIe siècle. Elle utilisait beaucoup les canevas et les masques. Ce genre a eu une grande influence sur le théâtre français et européen aux XVIIe et XVIIe siècles et est à l’origine de certaines pièces de Molière.

Divertissement (n. m.) : intermède dansé et chanté que l’on trouve par exemple dans les comédies-ballets comme Le Bourgeois gentilhomme ou Monsieur de Pourceaugnac.

Farce (n. f.) : genre théâtral comique du Moyen-âge adressé d’abord au peuple pour son côté grossier, ses tromperies et ses bastonnades, qui a beaucoup inspiré Molière. La présence d’éléments farcesques dans ses pièces lui a parfois été reprochée comme un écart préjudiciable à la bienséance.

Pantomime (n. f.) : suite de gestes du comédien qui vise à amuser le spectateur plutôt qu’à raconter une histoire.

Saynète (n. f.) : forme de comédie courte avec un nombre de personnages réduit.


martes, 4 de marzo de 2014

Il y a 3 000 ans… métaux, invasions, guerriers

Age des métaux, très convoités. La société matriarcale laisse la place aux hommes, aux
guerriers.
Vagues successives d’invasions indo-européennes.
Il faut régénérer physiquement et moralement les troupes. C’est un dieu mâle qui apparaît,
celui du Printemps et du Vin, Dionysos, joyeux, excessif et ami des hommes. Le culte
regroupe la population dans un chaos tournoyant. Une fois de plus, on inverse les valeurs,
on libère les tabous, c’est l’orgie rituelle.



 En 200 ans… ce culte devient théâtre :
A - D’abord, le peuple tourne autour d’un autel de
sacrifices, psalmodie, chante et… boit !
B - La foule se réduit à quelques 50 danseurs-chanteurs les
plus talentueux.
C - Puis, un choreute, sorte de « premier comédien », plus
inspiré que les autres, grimpe sur l’autel et improvise.
D - Une table est placée près de l’autel pour permettre à
« l’artiste » de s’exprimer avec aise.
E - Peu à peu, le culte devient spectacle.